PSL voices | Parcoursup : émotion à 360°

Article publié le 16 avril 2025

 

Et si certains refus sur Parcoursup étaient salvateurs… pour vous ouvrir la (bonne) porte ! Perdu(e) dans votre orientation post-bac ? C’est normal. Chaque année, des milliers de lycéens et lycéennes se retrouvent confrontés à la même question : quelle formation choisir après le bac ? Entre la multitude d’options et l’incertitude des admissions, le processus peut être stressant. Il est normal d’avoir des doutes, de ne pas savoir exactement ce que l’on veut faire et d’être perdu devant la multitude des formations proposées.
Le processus d’admission est long, reprenons étape par étape...

Etape 1 :
Se renseigner activement & croiser les sources d’informations

Dès le lycée, certains élèves ont une idée précise de leur avenir, tandis que d’autres hésitent entre plusieurs voies. Pour ma part, mon principal objectif était de quitter ma ville, Marseille, et idéalement de partir à l’étranger. Pourtant, choisir une formation ne se résume pas à une simple envie de changement ; il faut prendre en compte de nombreux paramètres. Lorsque j’ai commencé à remplir mes vœux sur Parcoursup, j’étais un peu perdue. Je savais que je ne voulais pas aller en classe préparatoire, notamment en prépa ECG (Economique et Commerciale voie Générale) vu que je suivais les spécialités Mathématiques et Sciences Économiques et Sociales. j'avais en effet l’impression que cela me « condamnerait » à intégrer une école de commerce et me mettrait trop de pression, ce qui ne correspondait pas à mes envies. Mais de l’autre côté, l’université me faisait aussi peur. J’ai toujours eu du mal à apprécier l’école et j’étais convaincue que, laissée seule à la fac sans encadrement, je risquais de ne pas m’accrocher et de décrocher rapidement.

Face à ce dilemme, j’ai cherché des alternatives. J’ai donc choisi de postuler à des doubles licences, à Sciences Po, à des licences sélectives et à des CPES (Cycles Pluridisciplinaires d’Études Supérieures), une formation que j’ai découvert par hasard lorsqu’un CPES a ouvert dans mon lycée. J’ai aussi pris soin de mettre des licences moins sélectives par sécurité. Il est important d’être stratégique dans ses choix et de ne pas tout miser sur des formations très demandées, mais de toujours avoir un plan B, même s’il doit être temporaire. 

Pour découvrir ou mieux appréhender certaines formations parfois moins connues, n’hésitez pas à croiser les sources d’informations : sites "institutionnels", plateformes de chat (comme celle de PSL !), et contacter des personnes que vous connaissez ou que vous trouvez sur les réseaux. Cela vous donnera une idée plus précise de ce à quoi vous attendre, ce qui peut aussi vous aider à écrire les lettres de motivation, avec les conseils de personnes déjà passées par là !


Etape 2 :
Préparer sa candidature & rédiger les "fameuses" lettres de motivation

Une autre étape stressante du processus est la rédaction des lettres de motivation. En y repensant, j’ai le sentiment que les miennes n’étaient pas exceptionnelles. Mon principal conseil serait donc de commencer par rédiger celles destinées aux formations les moins sélectives. Cela permet de s’entraîner sans trop de pression avant de s’attaquer aux lettres pour les vÅ“ux les plus importants. 

L’idéal est de personnaliser chaque lettre, en expliquant pourquoi la formation vous intéresse et en mettant en avant les compétences ou expériences qui peuvent vous distinguer des autres candidats.

 

Etape 3 :
Faire face aux résultats d’admission, se relever en cas d’échec et rebondir !

Mais l’étape la plus difficile reste sans doute l’attente des résultats. Lorsque les réponses tombent, il est facile de ressentir une immense frustration, surtout si l’on essuie plusieurs refus. Ce moment peut être brutal, car après des mois à se projeter dans des formations, on peut avoir l’impression que tout s’effondre d’un coup. Pour ma part, j’ai été refusée par la plupart de mes vœux favoris. Je ne comprenais pas les critères (étant classée dans une formation très sélective comme le CPES tout en étant refusée par des formations similaires comme la licence Sciences des organisations de ). C’était une véritable douche froide, et j’ai eu le sentiment d’avoir travaillé pour rien. Le plus dur dans ces situations, c’est de voir d’autres obtenir ce que l’on convoitait et de se comparer. Pourtant, il est essentiel de garder à l’esprit que chaque dossier est évalué selon des critères spécifiques propre à la formation visée. Un refus ne signifie pas que l’on n’a pas de valeur, mais simplement que d’autres (excellents) profils étaient plus en adéquation avec les prérequis recherchés. Mais oui… c’est dur à accepter sur le moment.

Heureusement, tout ne s’arrête pas aux premiers refus, et Parcoursup réserve parfois de bonnes « surprises ». Après quelques jours d’attente, j’ai finalement été acceptée en CPES à PSL, dans le parcours Économie, Société et Droit. C’était un vœu que j’avais mis en me disant que je n’avais aucune chance d’être prise. À l’époque, cette formation était un peu un mystère pour moi, mais j’ai fini par découvrir un cursus qui m’a beaucoup plu. J’ai même eu l’opportunité d’explorer des matières auxquelles je n’aurais jamais pensé m’intéresser, comme le droit. Cela montre bien qu’un plan B, ou même une formation qui nous semble inatteignable, peut se révéler être une excellente opportunité. Avant moi, le jury a vraisemblablement identifié mon potentiel et l’adéquation de mon profil avec le cursus

Alors n’hésitez pas à tenter des formations « inhabituelles » ou « sélectives », tout en gardant des options ouvertes avec des formations accessibles par sécurité.

 

 


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Auteur de l'article
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Iris, CPES 2 Parcours Économie, société & droit


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